France

Formation des enseignants: même les députés UMP dénoncent le gâchis

Vite faite, mal faite, la réforme de la formation des professeurs est entièrement à revoir, conclut le rapport de la mission présidée par le député UMP, Jacques Grosperrin. Face à un bilan désastreux, il appelle à «une réforme de la réforme».

Lucie Delaporte

Quelques jours après la décision du Conseil d'Etat d'annuler une partie de l'arrêté du 12 mai 2010 relatif à la formation des enseignants –au motif que le ministre ne pouvait décider seul en la matière–, le rapport que vient de publier la mission parlementaire présidée par le député UMP Jacques Grosperrin est venu cette semaine apporter un ultime coup de grâce à la masterisation. Cette réforme qui instaure le recrutement des enseignants au niveau master (bac + 5), et supprime la première année de formation en alternance, devait pourtant être l’une des grandes réformes de l'éducation du quinquennat de Nicolas Sarkozy. Elle devait, par l'élévation du niveau de recrutement, et la refonte complète de la formation, consacrer une revalorisation du métier d'enseignant et une plus grande professionnalisation.

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